La Syrie ne tolérera pas une violation de ses frontières par la Turquie (Damas)

© RIA Novosti . Valery Melnikov / Accéder à la base multimédiaWalid Mouallem, ministre des Affaires étrangères de la Syrie
Walid Mouallem, ministre des Affaires étrangères de la Syrie - Sputnik Afrique
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La Syrie ne tolérera pas une violation de ses frontières terrestres par Ankara, car cette démarche pourrait provoquer une division du pays en cantons, a indiqué samedi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem dans une interview à la chaîne de télévision RT.

La Syrie ne tolérera pas une violation de ses frontières terrestres par Ankara, car cette démarche pourrait provoquer une division du pays en cantons, a indiqué samedi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem dans une interview à la chaîne de télévision RT.

Selon le ministre, la violation de l'espace aérien syrien par les membres de la coalition internationale est un problème moins grave qu'une violation possible des frontières terrestres du pays.

"Il s'agit d'une question très délicate. Notre espace aérien est actuellement violé, mais on pourra y remédier à l'avenir. Ce qui est beaucoup plus grave, c'est une violation possible de nos frontières terrestres par la Turquie via les prétendues zones tampons. Cela signifie une division de la Syrie en cantons. Nous ne le tolérerons jamais", a indiqué Walid Mouallem.

Il estime que les raids aériens ne permettront pas à eux seuls d'en finir avec le groupe Etat islamique.

"Ce groupe gagne chaque jour en puissance malgré les frappes aériennes de la coalition. La cause en est évidente: la Turquie, allié des Etats-Unis, ne respecte pas les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu concernant la nécessité de couper les canaux d'approvisionnement des terroristes", a affirmé le chef de la diplomatie syrienne.

Selon lui, la décision d'Ankara et de Washington de former des combattants pour la prétendue opposition syrienne modérée risque d'aggraver de la crise dans le pays.

"Il s'agit d'une façon de rendre la crise encore plus prolongée, ce qui provoquerait une plus grande effusion de sang en Syrie", a déclaré le ministre.

A la question de savoir si Moscou a promis d'intensifier sa coopération technico-militaire avec Damas, M. Mouallem a répondu: "Je peux vous dire une chose: la Russie n'abandonnera pas la Syrie".

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