"Cela fait partie d'une tendance idéologique dans le cadre de laquelle on attache de moins en moins d'importance aux crimes commis par l'Allemagne nazie et ceux qui la soutenaient, tandis que le rôle héroïque de la Russie est progressivement obscurci", affirme M.Cunningham dans une tribune publiée par Strategic Culture Foundation.
Selon lui, ce révisionnisme historique est notamment impulsé par le fait que l'actuelle campagne géopolitique de confrontation avec la Russie est menée par les nouvelles autorités de Kiev.Le refus de la chancelière allemande de se rendre à Moscou le 9 mai 2015 pour assister au défilé militaire à l'occasion du 70e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne hitlérienne constitue un acte de soutien apporté au régime de Kiev qui ne renonce pas à ses "tentatives de blanchir les crimes nazis", indique le journaliste.
M.Cunningham juge en outre "peu convaincante" la référence à l'implication présumée de la Russie dans le conflit dans le sud-est de l'Ukraine en guise de prétexte pour expliquer le refus de M.Merkel d'assister à la parade.Le gouvernement allemand a annoncé que la chancelière Merkel considérait comme "déplacée" sa présence à la Parade de la Victoire en raison de la crise ukrainienne. Dans le même temps, Mme Merkel a accepté de se rendre dans la capitale russe le lendemain pour déposer, avec le président russe Vladimir Poutine, une couronne de fleurs sur la tombe du Soldat inconnu.
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