Dans une interview accordée à l'agence Sputnik, le député du parlement suédois Olof Lavesson (Parti du rassemblement modéré) a fait savoir que des discussions intenses étaient en cours entre les parlementaires sur l'éventuelle adhésion du pays à l'Alliance atlantique.
D'après M.Lavesson, bien que le Parti social-démocrate, au pouvoir en Suède, reste fermement opposé à une telle démarche, les députés du Riksdag se prononcent de plus en plus souvent en faveur de l'adhésion à l'Otan.Dans le même temps, l'interlocuteur de l'agence a affirmé que la Suède ne considérait pas la Russie comme une menace pour son intégrité territoriale en dépit des allégations incessantes concernant l'implication de Moscou dans les affaires intérieures de l'Ukraine.
"Je ne crois pas que la Russie présente un danger pour les territoires suédois, et pourtant, la situation est de plus en plus tendue, et géographiquement, elle est très proche de nous. Il y a également des craintes à cet égard en Finlande, ce qui nous oblige à suivre cette situation de très près", a indiqué le député suédois.
Les pays occidentaux ont à plusieurs reprises accusé la Russie de s'ingérer dans le conflit ukrainien et de soutenir les brigades populaires du Donbass. Moscou dément régulièrement ces allégations.Face à la crise ukrainienne, l'Otan a intensifié ses manœuvres militaires conjointes dans les pays baltes ainsi qu'en Pologne. Moscou a exprimé ses préoccupations par le renforcement de la présence militaire de l'Alliance à proximité de ses frontières.
La semaine dernière, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou était inquiet face à la détermination de Washington à poursuivre le déploiement de son bouclier antimissile en Europe en dépit de la récente signature de l'accord-cadre avec l'Iran portant sur son programme nucléaire controversé.
En 2009, le président américain Barack Obama a déclaré que l'éventuelle levée de la "menace iranienne" priverait le programme US de défense antimissile en Europe de sa raison d'être.
Depuis le début du XIXe siècle, la Suède reste attachée au principe de neutralité dans les conflits armés. En 1949, Stockholm a choisi de ne pas devenir membre de l'Otan, prônant une politique de non-alignement.
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