"Une résolution invitant la Grèce à reconnaître l'Etat palestinien va figurer à l'ordre du jour du parlement. Athènes votera pour la reconnaissance de l'État de Palestine dans les frontières de 1967", a déclaré le représentant de la coalition grecque de gauche radicale Syriza à l'agence Sputnik.
Dans le même temps, Athènes doit agir de manière assez prudente sur ce dossier en raison de sa coopération intense avec Israël. Selon les sources grecques contactées par l'agence Sputnik, "compte tenu du développement de la coopération avec Israël, la Grèce envisage de reconnaître la Palestine non pas par le biais du gouvernement, mais par un vote au parlement".
Le premier ministre grec Alexis Tsipras attache une grande importance au développement des relations gréco-israéliennes. Selon une source diplomatique interrogée par Sputnik, il cherche à organiser ces prochains mois un Sommet méditerranéen trilatéral avec la participation de la Grèce, de Chypre et d'Israël. Lors de la réunion, Alexis Tsipras prévoit d'évoquer un certain nombre de questions importantes relatives à la consolidation de la coopération dans les domaines de l'énergie, de la défense et de la coopération diplomatique entre les trois pays.
A ce jour, 135 pays ont reconnu la Palestine. Plusieurs pays ou parlements en Europe ont pris des initiatives allant dans le même sens: la Suède, le parlement de Grande-Bretagne, d'Irlande, d'Italie, de France, du Portugal et d'Espagne. Entre temps, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou appelle à ne pas suivre l'exemple des pays qui ont récemment reconnu l'Etat de Palestine.