Grèce: un "gouvernement de technocrates" pour en finir avec "l'ère Syriza"

© AP Photo / Yves LoggheMartin Schulz
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Le président du Parlement européen souhaite un "gouvernement de technocrates" en Grèce, nécessaire pour en finir avec "l'ère Syriza", après une éventuelle victoire du "oui" au référendum de dimanche.

Après une éventuelle victoire du "oui" au référendum du 5 juillet en Grèce, la nomination d'un "gouvernement de technocrates" sera nécessaire pour en finir avec "l'ère Syriza", a estimé le président du Parlement européen Martin Schulz, rapportent jeudi les médias internationaux. 

"De nouvelles élections seraient indispensables, si le peuple grec vote pour le programme de réformes et donc en faveur du maintien dans la zone euro et que Tsipras, de façon logique, démissionne", a déclaré M.Schulz dans une interview au quotidien économique allemand Handelsblatt. 

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Et d'ajouter que la continuité pendant la période menant aux élections devrait être assurée par un gouvernement de technocrates, pour que les négociations entre Athènes et ses créanciers puissent continuer. 

"Si ce gouvernement de transition trouve un accord convenable avec les créanciers d'Athènes, ce sera alors la fin de l'ère Syriza, et la Grèce aura de nouveau une chance", a affirmé M.Schulz. 

Le président du Parlement européen a dénoncé l'irresponsabilité du gouvernement de gauche radicale mené par Syriza. 

Selon M.Schulz, le premier ministre, Alexis Tsipras, est "imprévisible" et manipule les gens en Grèce.

"Ma confiance dans la volonté de négocier du gouvernement grec a atteint à l'heure actuelle un plus bas absolu", a-t-il dit. 

Ces déclarations interviennent alors que le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a suggéré à la radio australienne que le gouvernement pourrait démissionner en cas de "oui".

"Dans un tel cas, je ne serai plus ministre", a-t-il affirmé. 

Quoi qu'il en soit, le gouvernement de Syriza maintient son appel à voter "non" aux créanciers de son pays lors du référendum de dimanche. Ce à quoi les Européens ont répliqué en excluant toute négociation sur un nouveau plan d'aide d'ici ce vote. 

Les négociations entre Athènes et ses créanciers sur un accord "réformes et coupes budgétaires contre argent frais" achoppent depuis maintenant cinq mois. 

De nombreux responsables européens ont déjà fait du référendum de dimanche un vote d'appartenance à la zone euro.

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