Les diplomaties de l'Union européenne ne sont pas parvenues à s'entendre sur la répartition de 40.000 migrants ayant demandé l’asile en Grèce et en Italie, la prise de décision ad hoc a été repoussée à la fin de l'année, annonce mardi l'agence Reuters.
Les représentants des pays membres de l'UE ont convenu que tous les 40.000 demandeurs d'asile devaient être relocalisés, mais que leur répartition serait évoquée plus tard.
Après la mort de 700 migrants en mer Méditerranée entre la Libye et l'Italie au mois d'avril, les dirigeants européens s'étaient pourtant promis en juin de trouver avant la fin du mois de juillet un arrangement concernant la relocalisation des migrants.
Les premiers demandeurs d'asile pourraient être relocalisés avant qu'un accord complet ne soit trouvé, "à partir d'octobre", selon le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn.
L'Autriche a refusé de s'engager sur un quelconque chiffre.
"L'Autriche est devenue le premier pays d'arrivée et doit faire face à dix fois plus de demande d'asile que l'Italie et la Grèce réunies, ce n'est pas normal", a dit Johanna Mikl-Leitner, ministre autrichienne de l'Intérieur.
La Hongrie a été exemptée, tandis que la Grande-Bretagne et le Danemark n'ont aucune obligation de participer au plan. L'Irlande a elle aussi reçu une dispense, mais s'est tout de même portée volontaire pour accueillir 600 demandeurs d'asile venus d'Italie et de Grèce.