Moscovici: il n'y a plus de risque de Grexit

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Il n'y a plus de risque de Grexit, selon le commissaire européen, Pierre Moscovici. Dans le même temps, les négociations à Athènes sur le troisième plan d'aide au pays se déroulent dans une atmosphère tendue à cause du désaccord de l'aile gauche de Syriza.

"Le Grexit est resté derrière. Les négociations se déroulent dans de bonnes conditions de coopération", a déclaré le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Pierre Moscovici.

Les négociations sur la mise en place de la nouvelle aide, estimée à entre 82 et 86 milliards d'euros, ont repris depuis le début de la semaine. Rappelons que la décision d'accorder cette aide financière a été prise au sommet de Bruxelles le 12 juillet dernier. Actuellement, les discussions se passent au niveau des équipes techniques et des groupes de travail, elles continueront jusqu'à vendredi. Toutes les négociations doivent être achevées pour le 18 août, date choisie pour la signature de l'accord.

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Mercredi, les responsables de la mission de négociation sont attendus à Athènes, elle est composée de Declan Costello qui représente la Commission européenne, Rasmus Rüffer pour la Banque centrale européenne (BCE), Delia Velculescu pour le Fonds monétaire international (FMI) et Nicola Giammarioli pour le Mécanisme européen de stabilité (MES).

Le quotidien Kathimerini rapporte que les créanciers pensent que le PIB grec va augmenter de 2 à 3% cette année, contre une prévision de croissance de 0,5% faite par le gouvernement grec. Dans le même temps, ils attendent que les finances publiques connaissent un déficit primaire de 1% contre une prévision grecque d'excédent de 1% grâce aux réformes votées les 15 et 22 juillet.

Lors de ces votes une importante fracture au sein du parti au pouvoir Syriza a eu lieu quand plus de 30 des 149 députés du parti ont voté contre les mesures imposées par les créanciers. C'est l'ex-ministre de l'Energie, Panagiotis Lafazanis, qui est au centre de cette rupture et qui, selon les médias grecs, pourrait vouloir créer un "parti du non" dissident de Syriza. Jeudi, il est possible que le comité central du parti décrète la tenue d'un congrès. Les médias locaux évoquent de plus en plus l'hypothèse d'élections, qui permettraient à M. Tsipras de reprendre sa majorité en main.

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