Lors d'un entretien téléphonique, le président iranien Hassan Rohani a proposé à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan de lancer des opérations conjointes contre les extrémistes de l'EI.
Pour sa part, le dirigeant turc a insisté sur la nécessité de combattre tous les groupes terroristes opérant dans la région. Suite à une série d'attentats terroristes meurtriers perpétrés en Turquie ces dernières semaines, Ankara a effectué des frappes aériennes visant les positions des djihadistes de l'EI dans le nord de l'Irak, ainsi que celles des combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré par la Turquie comme une organisation terroriste.
Par la suite, la Turquie s'est déclarée prête à entamer "prochainement" la lutte contre l'EI dans le nord de la Syrie, notamment pour permettre aux opposants syriens modérés qui combattent eux aussi les islamistes de se sentir "plus sûrs" sur le terrain.
Jeudi 6 août, les médias locaux ont annoncé que le ministre iranien des Affaire étrangères Mohammad Javad Zarif envisageait de se rendre à Ankara la semaine prochaine. Les deux parties évoqueront les problèmes régionaux ainsi que les relations bilatérales.
Selon le chef de la diplomatie turque Mevlüt Çavuşoğlu, la politique iranienne en matière de maintien de la paix dans la région "ne peut pas être ignorée". Ainsi, il estime que l'Iran et la Russie sont en mesure de mettre fin à la crise humanitaire qui affecte la Syrie.