L’Etat islamique menace de "prendre Istanbul"

© Sputnik . Militant websiteWould-be martyrs joining the self-proclaimed Islamic State (IS) from around the world are complaining of favoritism, as senior militants tap friends and family for the honor of blowing themselves up in the name of jihad.
Would-be martyrs joining the self-proclaimed Islamic State (IS) from around the world are complaining of favoritism, as senior militants tap friends and family for the honor of blowing themselves up in the name of jihad. - Sputnik Afrique
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Il s’agit de la première allocution vidéo de l’EI appelant à des actions directes contre la Turquie.

Le groupe terroriste Etat islamique a diffusé le 18 août une vidéo appelant les citoyens turcs à se soulever contre le président du pays. Les extrémistes qualifient Recep Tayyip Erdogan de "Satan" et l’accusent d’avoir "vendu la Turquie aux insurgés kurdes et aux Etats-Unis".

Les médias turcs soulignent qu’il s’agit de la première allocution vidéo de l’EI appelant à des actions directes contre la Turquie. Dans la vidéo, quatre terroristes apparaissent, dont un qui ne montre pas son visage. Un seul homme assez âgé parle, totalement en turc. Il menace de "prendre Istanbul" et appelle les Turcs à "lutter contre les amis de Satan et à fournir une aide au califat de l’Etat islamique".

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Auparavant, Washington et Ankara se sont entendus pour créer sur 110 km de frontière turco-syrienne une "zone de sécurité" contre l’EI. La Turquie a autorisé l'armée américaine à utiliser ses bases aériennes se trouvant près de la frontière syrienne pour effectuer des frappes contre l'EI en Syrie. Les Etats-Unis ont déployé leurs six premiers chasseurs F16 Fighting Falcon sur la base turque d'Incirlik.  

La Turquie s'est engagée dans la lutte contre les djihadistes après l'attentat suicide de Suruc, qui avait fait 32 morts et une centaine de blessés. Les forces armées turques ont effectué depuis lors plusieurs frappes aériennes visant des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak, ainsi que des combattants de l'EI. Cependant, des observateurs affirment que les membres du PKK ont été beaucoup plus souvent attaqués par l'aviation turque que les djihadistes.

Le chef du PKK Cemil Bayik a pour sa part accusé la Turquie de chercher à "protéger l'Etat islamique au moyen d'attaques contre les combattants kurdes".

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