Des centaines de migrants venus principalement de Syrie, d'Irak et d'Erythrée ont manifesté devant la gare de Budapest-Keleti. La Hongrie a interdit aux candidats à l’exil de rejoindre en train l'Autriche ou l'Allemagne.
Gare de Budapest: cul de sac pour des milliers de migrants. #migrantcrisis @RadioCanadaInfo pic.twitter.com/FnBnNQdyXh
— J-Francois Belanger (@belangerjf) 2 сентября 2015
Néanmoins, les migrants ont leur propre vérité. Comme ils ont dépensé des centaines d’euros afin d’acheter des titres de transport, ils veulent user de leur plein droit de pouvoir partir en train.
Young #refugee boy argues his case with Hungarian police @budapest station pic.twitter.com/0zSwWPEHXD
— Clea Caulcutt (@cleacaulcutt) 2 сентября 2015
Mardi 1er septembre, la Hongrie a fait volte-face et a bloqué l’accès à la gare pour une durée illimitée. Plus de 2.000 ressortissants de pays en crise ou en guerre sont restés dans la rue sous une chaleur accablante.
The scene outside #Budapest station tonight as thousands bed down for the night. Many children among them pic.twitter.com/DYbvF2h4vl
— James Mates (@jamesmatesitv) 1 сентября 2015
Les autorités hongroises expliquent leurs actions par le désir de remplir leurs obligations de protection des frontières de l’espace Schengen.
"Sur le territoire de l'Union européenne, les migrants illégaux ne peuvent poursuivre leur voyage que s'ils disposent de documents valides et observer les règles de l'UE", a déclaré un porte-parole du gouvernement hongrois.
"Un billet de train ne permet pas de déroger aux lois de l'UE", a ajouté Zoltan Kovacs.
La gare de Budapest a rouvert ses portes pour les migrants ce matin, le 3 septembre.