"Depuis de nombreuses années, l'Europe se suicide démographiquement. Il ne suffit pas d'encourager la fertilité afin d'inverser la tendance. L'immigration est aussi nécessaire. Si elle n'est pas suffisante, nous créerons une barrière à la croissance et au bien-être social des générations à venir", a déclaré Vitor Constancio dans une interview accordée à Reuters.
En outre, la même idée a été récemment avancée par le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel.
"Si nous arrivons à former rapidement ceux qui viennent chez nous et à les embaucher, alors nous résoudrons l'un des principaux défis pour l'avenir de notre économie, à savoir le manque de travailleurs qualifiés", a rapporté Sigmar Gabriel.La crise des migrants a pris une tournure catastrophique ces derniers jours avec l'augmentation continue du nombre de réfugiés. Selon le plan de la Commission européenne, les réfugiés doivent être partagés entre les pays de l'UE en proportion de la population, de l'économie et du niveau de vie dans les Etats. Ainsi, l'Allemagne accueillera 31.443 migrants, la France 24.031 et l'Espagne 14.931.
Quatre pays de l'est, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque ont rejeté catégoriquement l'idée des quotas.
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