"De jure, il n'y a pas de guerre dans le pays, il y a seulement, pour ainsi dire, une opération anti-terroriste. Par exemple, les habitants de Kharkov (ville dans l'est de l'Ukraine, ndlr) disent qu'ils fuient la guerre; pourtant, on ne tire pas à Kharkov. A Lvov (ville dans l'ouest de l'Ukraine, ndlr) non plus, on ne tire pas, bien qu'il n'y ait pas d'emploi là-bas. Cependant, les ambassades ne sont pas obligées d'octroyer des postes de travail. Les photos de demeures détruites et les certificats sont faciles à contrefaire", a communiqué un avocat de l'Alliance juridique à Kharkov.
"S'il vous faut établir et certifier une invalidité, par exemple, ou bien fournir des preuves que votre maison a été détruite par les bombardements – tout cela coûte de l'argent", raconte le juriste d'un cabinet proposant des services d'obtention du statut de réfugié, Andrei Krivenko.
L'Espagne compte le plus grand nombre de demandes d'asiles par des citoyens ukrainiens, la Pologne occupe la deuxième place et la République tchèque termine le "top-3" des pays convoités par les Ukrainiens.