"L'histoire du Proche-Orient, surtout au cours de la dernière décennie, le démontre: le fait d'imposer des recettes provenant de l'extérieur plonge le pays dans le chaos, et ne résout rien, mais aggrave au contraire les problèmes", estime M.Tchourkine.
C'est pourquoi le Conseil de sécurité s'est exprimé pour la création de groupes de travail sur la base des accords de Genève.
Selon M.Tchourkine, dans ces groupes, "les Syriens, à l'aide du personnel de l'Onu, devront se mettre d'accord sur les questions clés, notamment les problèmes de sécurité, les questions politiques et juridiques, la lutte contre le terrorisme, la continuité des services fournis par l'Etat, la reconstruction et le développement".
"Le Conseil suivra la situation de très près, mais la solution doit être strictement syrienne. Cela vaut pour le sort politique du président syrien Bachar al-Assad", a ajouté le diplomate.La Russie a à plusieurs reprises appelé la coalition internationale qui combat les djihadistes de l'EI en Syrie et en Irak à coopérer avec les autorités syriennes sous l'égide de l'Onu afin de venir à bout de l'organisation terroriste.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou n'avait jamais caché qu'il apportait aux dirigeants syriens le soutien militaire et technique nécessaire pour combattre le terrorisme.
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