Sverker Göranson, le commandant en chef des forces armées suédoises sur le départ, a accepté de dévoiler les secrets de l'affaire sur l'objet retrouvé dans les eaux suédoises en octobre 2014 lors d'une interview au quotidien suédois DN.
Des nouvelles questions concernant l'enquête, qui dure depuis un an, ont émergé jeudi dernier suite au transfert des résultats ultra secrets au gouvernement. Selon les experts, "il n'y avait aucun doute" sur le fait que les frontières suédoises aient effectivement été violées.Pourtant, dans le même temps les autorités ont annoncé que la preuve principale de cela a "une autre explication". Suite à ces déclarations, les médias ont commencé à propager l'idée sur la fragilité des conclusions faites par le ministère de la Défense.
N'étant pas d'accord avec ce constat, Sverker Göranson a annoncé que parmi les "découvertes" il y a celles qui avaient été faites sur terre, et que tout un ensemble de preuves est "véridique". Le commandant en chef n'a pourtant pas voulu développer le sujet plus que ça en raison de la confidentialité et du "danger extrême de l'adversaire".
"Oui, certains évènements ont eu lieu sur terre. Et théoriquement ils peuvent être liés avec cette affaire sur le sous-marin", a expliqué M.Göranson en répondant au journaliste ayant demandé si ceux qui avaient violé la frontière maritime de la Suède avaient un support au sol.
"Je ne peux pas entrer dans les détails", a-t-il ajouté tout en mentionnant des objets mystérieux que le service avait trouvés à l'époque.
"Nous les avons trouvé sur terre et en mer. Il est possible qu'ils aient été utilisés par un pays étranger. Mais je ne peux pas dire ce que c'est, car s'ils ont vraiment quelque chose à avoir avec ce pays étranger, ce dernier ne doit pas savoir ce que nous avons trouvé et où", a-t-il annoncé solennellement aux journalistes.
Outre cela, le chef de l'armée bientôt à la retraite a fait savoir que les recherches coûteuses ont eu lieu non seulement du 17 au 24 octobre mais il s'avère qu'elles continuaient toujours!"Nous pouvons percevoir ces incidents comme un signe de l'aggravation de la situation dans la région. Mais cela ne signifie pas que nous accusons un pays quelconque. Pour le moment nous ne pouvons pas le faire", a conclu Sverker Göranson.
En octobre 2014, après avoir reçu des informations sur des activités sous-marines "suspectes", le ministère suédois de la Défense a organisé une vaste opération de recherche d'un sous-marin étranger dans l'archipel de Stockholm (30.000 îles et îlots). Les médias locaux ont alors affirmé que le sous-marin était russe.
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