Les autorités russes ne savent pas "où elle (l'ASL, ndlr) est et qui la guide", a toutefois précisé le chef d'Etat.
"Si l'on part du fait qu'il s'agit d'une aile de la partie de l'opposition dite saine, si l'on arrivait à unir les efforts dans la lutte contre un ennemi commun, à savoir les organisations terroristes, l'EI, le Front al-Nosra et ainsi de suite, des prémisses seraient créées pour un règlement politique en Syrie", a indiqué M. Poutine.
De son côté, l'entourage de François Hollande a démenti mercredi les propos du président russe.
"Le président a parlé de la nécessaire présence de l'opposition syrienne autour d'une éventuelle table des négociation. Le reste n'est pas une idée française", a précisé la source.
Les forces aériennes russes effectuent, depuis le 30 septembre, des frappes ciblées contre les sites des terroristes de l'Etat islamique. Le groupe aérien comprend une cinquantaine d'avions dont des Su-24M, de Su-25 et des nouveaux Su-34 polyvalents. Les forces armées russes soulignent qu'elles agissent en Syrie à la demande du président Bachar el-Assad.