Ballet d'avions et incident diplomatique sous le ciel genevois

Le ministère des Affaires étrangères français a nié toute implication dans l'incident ayant mis en danger un avion russe,rejetant la responsabilité sur un avion suisse. Le porte-parole de l'aéroport a pourtant affirmé qu'il n'avait aucune information. Alors qu'on se préparait à une course de relais, la Suisse confirmait l'information.

D'après le ministère russe des Affaires étrangères, un avion militaire français a été soupçonné d'avoir été impliqué ce matin dans un dangereux incident avec un avion russe transportant le président de la Douma (parlement) russe Sergueï Narychkine qui se rendait en Suisse.

Le ministère russe a alors convoqué l'ambassadeur de France à Moscou pour protester sur cet incident, l'avion ayant manœuvré de manière dangereusement proche de l'avion de la compagnie russe.

Pourtant, le ministère français des Affaires étrangères a vite réagit sur ces accusations pour expliquer que l'avion en question n'était pas français mais suisse, un F-18.

Les autorités suisses, quant à elles, ne se sont pas pressées de réagir à ces informations.

La situation a finalement été éclaircie, le ministère suisse de la Défense affirmant qu'il s'agissait d'une opération standard de contrôle et qu'il n'y avait pas eu de rapprochement dangereux.

Pourtant, le correspondant parlementaire de Rossiya Segodnya qui était également à bord du TU-204 avec M. Narychkine, a pu voir le chasseur depuis son hublot. L'avion noir s'est approché très près de l'avion  et l'a accompagné environ d'une minute, puis est descendu.