Le 27 septembre, le secrétaire US à la Défense Ashton Carter a déclaré que les militaires américains n'excluaient pas de mener de nouvelles opérations spéciales contre les rebelles du groupe Etat islamique en Irak.
Pourtant, Sa'ad al-Hadithi, le porte-parole du premier ministre irakien Haïder al-Abadi, a déclaré à la chaîne NBC que toute activité militaire devait se faire en accord avec le gouvernement, tout comme les frappes aériennes menées par la coalition avec les Etats-Unis en tête.
"Ce sont nos affaires et le gouvernement n'a pas demandé au ministère américain de la Défense de participer à de telles opérations. Nous avons assez de troupes terrestres", a souligné Sa'ad al-Hadithi sur la chaîne NBC.
L'intensification des initiatives américaines en Irak s'accompagne de démarches diplomatiques visant à empêcher le rapprochement entamé entre Moscou et Bagdad. Les États-Unis rappellent aux autorités irakiennes leurs engagements en tant qu'allié de l'Amérique. Le jour de la visite de Joseph Dunford, les principaux médias arabes ont publié des fuites évoquant des actions de Washington destinées à neutraliser l'influence russe en Irak.Selon la presse arabe, le général américain John Allen, le coordinateur de la coalition internationale anti-Daech, s'est rendu à Bagdad huit jours avant le général Dunford afin de transmettre au leader irakien les préoccupations de Barack Obama concernant la coopération entre Moscou et Bagdad.
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