Sur les 571 djihadistes français toujours actifs, on décompte 197 femmes et 85 mineurs, a précisé le ministre. D'après lui, les extrémistes qui reviennent en France après avoir pris part aux combats en Irak et en Syrie présentent une menace des plus graves pour la sécurité nationale.
"Les individus les plus dangereux sont ceux qui ont assisté à des combats et à des exactions au sein des groupes terroristes. Ils sortent de ces crimes psychologiquement détruits, sans aucune inhibition et conditionnés en vue de commettre des attentats", a déclaré M.Cazeneuve.
Il rappelle que la France s'est dotée de "nouveaux leviers" avec les lois antiterroristes de 2012 et de 2014. Depuis le début de cette année, 199 personnes soupçonnées de liens avec les terroristes ont été interdites de sortie du territoire français, indique-t-il."La question des retours est bien entendu tout aussi cruciale: 245 personnes qui sont à ce jour revenues sur notre territoire sont incarcérées, sous contrôle judiciaire ou suivies par les services de renseignement", a souligné le ministre.
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