Trois chefs de groupes terroristes éliminés, l’EI perd le contrôle de ses combattants

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Bombardier stratégique russe Tu-160 - Sputnik Afrique
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Les forces aériennes russes ont frappé jeudi le QG de l’EI à Idleb, a déclaré le général Andreï Kartapolov, chef de la direction opérationnelle principale de l'état-major général des forces armées russes.

Les bombardiers stratégiques Tu-95 ont tiré, jeudi matin, 12 missiles de croisière contre les sites de l'EI, frappant notamment le quartier général de l'Etat islamique à Idleb, selon le général russe Andreï Kartapolov.

L'opération s'est déroulée dans les provinces d'Alep et d'Idleb entre 9h et 9h20 heure de Moscou (entre 7h et 7h20 heure de Paris), a-t-il précisé.

Concrètement, les tirs ont visé des dépôts de carburants et de lubrifiants, une usine productrice d'explosifs, un poste de commandement, ainsi que le quartier général de l'EI, à Idleb.

Les tirs de l'aviation russe ont par ailleurs détruit trois grands complexes pétroliers et une station de forage pétrolier, a également indiqué M. Kartapolov.

Plus tôt dans la journée, il a signalé qu'il s'agissait de la troisième opération massive contre les rebelles de l'Etat islamique.

Dans le cadre de l'opération de jeudi, les forces aériennes russes ont éliminé 58 postes de commandement, 41 dépôts d'armes, 17 points fortifiés et 74 positions de djihadistes.

L'aviation russe a planifié ce jeudi de réaliser 98 sorties et de frapper 190 cibles terroristes, dont 60 sorties ont déjà été effectuées et 138 cibles détruites, a ajouté M. Kartapolov.

Trois chefs de groupes terroristes, Abu Nurlbagasi, Muhammad ibn Hayrat et Al-Okaba, ont été éliminés lors des frappes russes dans la province d'Alep. Ainsi, l'Etat islamique perd le contrôle de ses combattants confus et désorientés par les frappes russes de grande ampleur ce jeudi.

Les pertes importantes de l'EI ont complètement désorienté des terroristes dans la province d'Homs, a fait remarquer le général russe, soulignant aussi que certains djihadistes avaient même refusé de suivre les ordres.

A titre d'exemple, "le commandant Abu Hussan a refusé de déployer son groupe près de la ville de Talbiseh, dans la province d'Homs", a précisé M. Kartapolov.

D'après lui, l'Etat islamique a confirmé la mort de ses trois commandants.

Le 18 novembre, les funérailles du commandant Abou Bakr, tué lors de frappes de l'Armée de l'air russe, avaient eu lieu.

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