Bruxelles a presque totalement paralysé ses activités au moins jusqu'au mercredi 25 novembre. Un cas sans précédent. Depuis le 21 novembre, les autorités fédérales belges évaluent au niveau 4 la menace qui pèse sur la ville après les attentats de Paris — réduit au niveau 3 pour l'ensemble de la Belgique, rapporte Le Point. Des attentats du même type que ceux de Paris seraient préparés dans la capitale, selon l'Office de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam).
🔴[DIRECT] #BELGIQUE: ⚠ NIVEAU D'ALERTE MAXIMAL — "MENACE SÉRIEUSE ET IMMINENTE" — AMBIANCE ÉTRANGE À #BRUXELLES. pic.twitter.com/NIoCN2cY6j
— LIES BREAKER ⚠ (@Lies_Breaker) 21 ноября 2015
Depuis samedi matin, la capitale européenne fait annuler coup sur coup les grands événements, les matchs de football, et empêche même tout shopping dans les rues du centre. Les métros et les tramways sont stoppés net. Des militaires suréquipés, des voitures blindées et des camions de déminage patrouillent sans cesse dans les rues et dans les lieux « à risque »: les gares, les monuments, les ambassades. Un important dispositif de sécurité a également été déployé pour perquisitionner et auditionner en 48 heures près de 21 personnes, dont la plupart — 17 sur 21 — ont été relâchées lundi soir.
Les services publics ne cessent cependant de fonctionner et les gens vont toujours travailler. La plupart des habitants prennent la voiture, se tassent dans les quelques bus qui circulent aléatoirement dans la ville, certains enfourchent leur vélo, d'autres vont à pied. D'autres choisissent le "télétravail". Ainsi, plusieurs fonctionnaires européens profitent des « mesures de flexibilité » prises par la Commission. Les entrepreneurs et les indépendants ne sont pas en reste.
En plein #BrusselsAlert, les mariés prennent la pose dans la rue avec les militaires https://t.co/I5EzVkY4sZ pic.twitter.com/MYHW3VlYU7
— metronews (@metronews) 21 ноября 2015
Mais ces mesures ont un coût. Le porte-parole de l'UCM, Thierry Evens, le chiffre déjà à 1,2 milliard d'euros pour les fournisseurs, le secteur des services et les sous-traitants. On estime déjà à 50 % les pertes dans les hôtels du centre de Bruxelles.