Assad n'entend pas quitter la Syrie

© AP Photo / Vahid SalemiLe président syrien Bachar el-Assad
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Le président syrien a déclaré qu'après cinq années de guerre, il était toujours soutenu par la majorité des Syriens et n'entendait pas partir du pays.

Le président syrien Bachar el-Assad a souligné dans une interview accordée à l'agence espagnole EFE qu'il n'avait pas l'intention de s'installer ailleurs qu'en Syrie et ce, quelles que soient les circonstances. 

"Non, je n'ai jamais pensé à quitter la Syrie, quelles que soient les circonstances. Une telle idée ne m'a jamais visité. Cela n'arrivera jamais", a affirmé le chef d'Etat syrien, cité par l'agence SANA. 

Et d'ajouter qu'il quitterait le pouvoir si le peuple le lui demandait. 

Auparavant, le président syrien a indiqué qu'il ne quitterait le pouvoir que si le peuple le lui de demandait et certainement pas sous la pression occidentale.  

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"Le président arrive au pouvoir par la volonté du peuple lors d'élection, et s'il part, il part parce que le peuple le demande, pas par la volonté des Etats-Unis, du Conseil de sécurité des Nations unies, de la Conférence de Genève ou du Communiqué de Genève", a-t-il relevé plus tôt dans une autre interview. 

Jeudi, une conférence de l'opposition syrienne extérieure a clôturé ses travaux à Riyad. Elle a formé un soi-disant conseil suprême, fort de 32 personnes. Les participants ont discuté des perspectives de règlement politique du conflit syrien, de cessez-le-feu et de redressement de la Syrie. Ils ont également déclaré avoir pour but d'obtenir le départ du président Bachar el-Assad dès le début de la période de transition. 

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a dénoncé vendredi la réunion des opposants syriens à Riyad, en déclarant qu'elle se trouvait en contradiction flagrante avec les résultats de la conférence "Vienne-2" sur la Syrie.

"Il ne sera pas permis que des groupes terroristes se présentent comme des opposants modérés et cherchent à déterminer l'avenir de la Syrie et de la région (…) Seul le peuple syrien peut décider de l'avenir de son pays", a martelé le diplomate.

Le conflit qui déchire la Syrie depuis quatre ans a déjà fait plus de 250.000 morts et poussé à l'exode des millions de personnes.  

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