27 journalistes-citoyens et 7 collaborateurs de médias ont été également assassinés, d'après RSF. En incluant les "morts suspectes", l'ONG recense au total 110 journalistes tués cette année. Les circonstances de la mort de 43 reporters demeurent en effet indéterminées.
Depuis 2005, 787 journalistes ont été tués en raison de leur profession. En 2015, deux tiers des journalistes ont été tués en temps de paix par opposition à 2014, où deux tiers des journalistes avaient trouvé la mort en zones de conflits. En 2014, 66 journalistes au total avaient été tués, selon RSF.
"Cette situation préoccupante est imputable à une violence délibérée contre les journalistes, et témoigne de l'échec des initiatives en faveur de leur protection", relève l'organisation.
Son secrétaire général Christophe Deloire a noté qu'il était impératif de mettre en place un mécanisme concret pour l'application du droit international sur la protection des journalistes.
"Aujourd'hui, des groupes non étatiques perpètrent des exactions ciblées contre eux, tandis que de trop nombreux Etats ne respectent pas leurs obligations", a-t-il déclaré.
A la mi-décembre, RSF communiquait qu'au moins 54 journalistes étaient retenus en otage et que 153 autres se trouvaient en prison.