Selon son estimation, la raison principale de la dégringolade du prix du pétrole tient à la chute de la demande d'hydrocarbures causée par l'hiver chaud et au ralentissement de la croissance économique en Chine et dans d'autres pays en développement. Mme Grabenweger-Straka a noté que la crise pétrolière aurait un impact négatif sur les économies russe et brésilienne. Cette crise profitera, au contraire, à l'Inde dont le PIB augmentera de 6% en 2016.
Le 14 janvier, un baril de Brent se négociait à 30,70 dollars et un baril de pétrole WTI à 31,49 dollars. A la clôture de la Bourse de Moscou, un dollar américain coûtait 76,43 roubles et un euro 83,02 roubles.Le budget fédéral de la Russie pour 2016 prenait en compte un baril d'Urals à 50 dollars. Avec ce prix du baril, les recettes du Trésor devaient constituer 13.740 milliards de roubles (les dépenses étant de 16.090 milliards). Face à la baisse des cours, le ministère russe des Finances se propose de diminuer les dépenses de 10%.
Le 12 décembre dernier, le ministre des Finances Anton Silouanov a admis qu'un baril de pétrole pourrait chuter au-dessous des 30 dollars et a appelé à se préparer à des temps difficiles.
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