"Il n'est absolument pas question que nous intervenions militairement en Libye", a affirmé M. Fabius devant la presse. "Je ne sais pas de quelle source cela provient". Un petit groupe "fait pression, mais ce n'est pas la position du gouvernement".
Le quotidien français Le Figaro a annoncé mardi que la France préparait "les plans pour intervenir contre Daech" (acronyme de l'EI en arabe).
"Ce qui est vrai, c'est que nous sommes préoccupés" par la montée de l'EI en Libye, et c'est pourquoi "il faut pousser à la formation d'un gouvernement d'union nationale", a encore dit M. Fabius."Toute autre perspective n'est pas d'actualité", a ajouté le ministre. Une fois le gouvernement formé et approuvé par le Parlement, il sera alors en mesure de recevoir le soutien de la communauté internationale, en particulier pour s'assurer qu'il puisse siéger à Tripoli, a expliqué le ministre français.
Mais "on ne peut pas non plus éternellement reculer l'objectif" et si "des personnalités se mettent en travers du chemin, on demandera des sanctions à leur encontre", a-t-il prévenu.Sur la Syrie, M. Fabius a jugé important d'augmenter le nombre de frappes et de viser des objectifs plus stratégiques, tout en expliquant qu'il y avait "un lien entre ce qui se passe sur le terrain et le processus politique".
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