"Afin d'intensifier les efforts conjoints dans ce domaine (coopération militaire, ndlr), un centre international pour la trêve, dirigé par le général de corps d'armée Kourilenko, a été créé à Hmeimim. Nos collègues américains sont en train de mettre sur pied un centre analogue dans la ville d'Amman", a-t-il expliqué.
Et de préciser: "Le ministère russe de la Défense a chargé un groupe d'experts d'assurer la coordination au niveau des contacts internationaux et de la coopération interministérielle entre les deux pays".
Et d'ajouter: "Tous les contacts nécessaires, notamment les numéros de téléphone et les adresses électroniques, ont été envoyés à nos partenaires américains le 24 février".
Sur le dossier syrien, la Jordanie se trouve prise entre d'un côté ses alliés et bailleurs de fonds, hostiles au régime de Bachar el-Assad, et d'un autre, sa sécurité et ses intérêts économiques mis à mal par un conflit qui s'éternise.
Dépourvue de ressources naturelles, la Jordanie dépend de l'aide de ses principaux alliés et donateurs: les pays du Golfe dont l'Arabie saoudite, ainsi que les Etats-Unis qui ont fourni au royaume 2,7 milliards de dollars entre 2011 et 2015, en plus d'une aide militaire estimée à quelques centaines de millions de dollars par an.