"Du moment où Daech comptait vingt membres à celui où il en a compté vingt mille, nous avons tout montré aux Américains. Quand on leur demandait ce qu'ils faisaient de ces informations, ils répondaient de façon évasive, en disant que c'était entre les mains des décideurs", indique "M".
"M" a également transmis à ses contacts occidentaux les photographies d'un camp d'entraînement, dans le nord de la province de Lattaquié, fréquenté par des djihadistes étrangers, des numéros de téléphone de responsables de Daech, des numéros de série d'appareils satellites et même des adresses IP. Néanmoins il n'a eu aucun retour.
Chaque nouveau fait rapporté témoigne d'une formidable occasion manquée. Ainsi d'un plan secret qui devait permettre d'expulser les djihadistes de la province d'Alep: l'attaque a finalement été torpillée par un assaut surprise du Front Al-Nosra sur la brigade de l'ASL qui devait la mener. Même cause, mêmes effets avec la chute de la ville antique de Palmyre, contre laquelle les rebelles syriens avaient mis en garde les Américains.Si ces occasions avaient été saisies, il est probable que la communauté internationale se serait retrouvée dans une situation beaucoup plus confortable qu'elle ne l'est aujourd'hui face à l'État islamique.
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