Auparavant, les médias sud-coréens avaient annoncé qu'un séisme artificiel d'une magnitude de 3,1 avait eu lieu le 15 mars en Corée du Nord, sans toutefois affirmer qu'il avait été provoqué par un essai nucléaire.
Le 15 mars, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a affirmé que son pays allait mener "dans peu de temps" des essais de charge nucléaire ainsi que de "plusieurs sortes" de missiles balistiques, afin de renforcer la dissuasion nucléaire du pays.
Un nouvel essai nucléaire et des tirs de missiles balistiques seront menés "prochainement" en Corée du Nord, a annoncé le leader nord-coréen.
Les tensions sur la péninsule n'ont fait que s'aggraver depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen en janvier, suivi par un tir de fusée à longue portée le mois dernier. Le Conseil de sécurité de l'Onu a drastiquement alourdi les sanctions internationales visant le régime le plus isolé au monde. Mardi, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a prévenu Pyongyang que la Corée du Nord s'exposait à "l'autodestruction" si elle ne limitait pas ses ambitions nucléaires.