Gaffes, bévues et autres maladresses qui ont marqué la politique américaine

© Flickr / Embajada de Estados Unidos en BoliviaPresidente Obama disfrutando un durazno
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Les hommes politiques ont-ils le droit de faire des erreurs? Certes, l’erreur est humaine, mais l’œil attentif des caméras ne pardonne aucune maladresse.

Tout le monde se souvient de la récente visite du président américain à Cuba, événement sans aucun doute d'une extrême importance. Mais un petit geste du dirigeant cubain a brisé la solennité du moment. Après une longue poignée de main avec Barack Obama, Raoul Castro s'est empressé de le saisir par le poignet et de lever le bras du président américain en l'air, alors que celui-ci avait tenté de lui poser la main sur l'épaule, rendant le geste pour le moins insolite. Mais ce cas est loin d'être unique…

Nous sommes en 1975: Gerald Ford, 38e président des États-Unis, se rend en visite en Autriche. Et cela commence mal. En descendant de l'avion, le dirigeant américain glisse dans l'escalier et fait une chute. Heureusement, M. Ford n'entraîne pas sa femme, qui descend à côté de lui.

Quand en 1977 Jimmy Carter arrive en Pologne, c'est la première visite d'un président américain dans un pays communiste. La guerre froide sévit alors et tous les regards sont portés sur M.Carter. Mais un scandale éclate soudain à cause d'un malheureux interprète. "J'ai quitté les États-Unis pour ne jamais y revenir", entendent les Polonais lorsque le dirigeant américain prend la parole. Qui aurait pu deviner qu'il avait simplement dit: "J'ai quitté les États-Unis dans la matinée". Et ce n'est pas tout. Jimmy Carter poursuit: "Je suis arrivé pour connaître vos opinions et vos aspirations". Sauf que dans la bouche de l'infortuné interprète, la phrase a quelque peu changé de sens: "Je recherche plus d'intimité avec les Polonais".

A l'évidence, l'économie n'a jamais été le point fort de George W. Bush. Lors de sa visite au Japon en 2002, le président américain sème la panique à la Bourse de Tokyo en confondant dévaluation et déflation. Dans un discours tenu devant les journalistes, M.Bush déclare qu'il va discuter avec le premier ministre japonais d'une éventuelle dévaluation du yen. Peu après cette annonce, les agents de change japonais commencent à se débarrasser de la monnaie nationale. Un conseiller du M.Bush sauve alors la situation en expliquant que le président s'est mépris.

Une autre situation confuse survient avec George W. Bush en Australie en 2007. Dans un lapsus, le président américain confond l'Australie et l'Autriche. Il déclare qu'une année auparavant, le premier ministre australien a rendu visite au contingent militaire autrichien, qui n'a d'ailleurs jamais mis les pieds en Afghanistan.

L'actuel président des États-Unis, Barack Obama, a lui aussi commis pas mal de gaffes. En janvier 2015, M. Obama se rend en visite en Inde à l'occasion de la fête de République. Alors que le premier ministre Narenda Modi lui présente une parade militaire, le président Obama ne cesse de mâcher du chewing-gum, signe d'impolitesse qui ne manque pas de provoquer une vague de critiques.

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