La présidence américaine avait auparavant indiqué que M. Obama n'avait pas prévu de rencontre bilatérale avec le chef de l'Etat turc en marge du sommet. Cela avait été largement considéré comme une rebuffade de Washington envers M. Erdogan sur fond de tensions liées aux droits de l'Homme, notamment la liberté de la presse, et à la crise syrienne.
Selon le communiqué de la Maison Blanche, MM. Obama et Erdogan ont discuté de "la coopération entre les Etats-Unis et la Turquie dans les domaines de la sécurité régionale, du contre-terrorisme et des migrations".
Auparavant, le vice-président Joe Biden s'était entretenu avec M. Erdogan, mais l'absence d'une rencontre avec le président américain semblait une anomalie criante.
Ankara affirme que ces forces kurdes sont liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation illégale qui lutte pour la création d'un Etat kurde indépendant.
Des incursions militaires turques dans le nord de l'Irak ont aussi créé des tensions avec Washington.
La Maison Blanche s'est exprimée de manière de plus en plus directe au cours des derniers mois sur les menaces sur la liberté d'expression et la démocratie en Turquie.
Elle a réaffirmé jeudi sa conviction de la nécessité d'une presse libre en Turquie après des heurts survenus en marge d'une intervention de M. Erdogan devant un centre de réflexion de Washington, la Brookings Institution, rapporte l'AFP.