A partir du moment où la Russie a recommencé à gagner de l'influence sur la scène mondiale, ses actions sont soudainement devenues "agression", les informations reçues de sources russes – de la propagande du Kremlin et sa politique étrangère – des ambitions impérialistes.
Le principal crime de Moscou, d’après les occidentaux, est le rattachement de la Crimée à la fédération. En accusant les Russes, les États-Unis et l'Europe sont prêts à nier tous les liens historiques et la proportion de population russe habitant dans la péninsule, et même les résultats du référendum légitime.
"L’Occident essaie d’estimer la politique de Moscou à travers le prisme de la morale. Et en fait, ce ne serait pas quelque chose de mal, s’il regardait ses propres actions à travers le même prisme. Ce qui n’est pas dans la nature des occidentaux, malheureusement. Par conséquent, une telle position moralisatrice prise uniquement envers la Russie montre une politique occidentale de deux poids deux mesures", estime l’auteur de l’article.
Comme le note le journal, il ne faut pas être oracle pour imaginer la réaction de Washington à une éventuelle révolution dans une région stratégique pour les USA. Par exemple, Hawaii, où stationne une partie importante de la Flotte du Pacifique des États-Unis. Sans doute si une telle hypothèse se produisait, les Américains se précipiteraient pour assurer leurs propres intérêts et si cela était nécessaire, à l’aide de moyens militaires. Leur allié le plus proche – le Royaume-Uni –a réagi exactement de cette façon en 1982, déclarant la guerre à l’Argentine, quand ses intérêts ont été affectés dans les îles Falkland.En outre, personne n’accuse les Britanniques et ne qualifie les USA de "menace mondiale", bien que ces derniers aient été en guerres pendant 222 des 239 années de leur existence (principalement hors de leur territoire). Si le monde occidental n’est pas prêt à admettre ses propres erreurs, il doit accepter le fait que d'autres pays peuvent aussi avoir leurs propres intérêts nationaux, et doit cesser de juger la Russie, a conclu le journal.
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