La police macédonienne utilise de nouveau du gaz lacrymogène contre les migrants

© REUTERS / Stoyan NenovUn migrant fuit des gaz lacrymogènes fument jetés par la police macédonienne sur une foule de plus de 500 réfugiés et migrants qui protestaient contre la fermeture de la frontière gréco-macédonienne près du village de Idomeni, GrèceUn migrant fuit des gaz lacrymogènes fument jetés par la police macédonienne sur une foule de plus de 500 réfugiés et migrants qui protestaient contre la fermeture de la frontière gréco-macédonienne près du village de Idomeni, Grèce
Un migrant fuit des gaz lacrymogènes fument jetés par la police macédonienne sur une foule de plus de 500 réfugiés et migrants qui protestaient contre la fermeture de la frontière gréco-macédonienne près du village de Idomeni, GrèceUn migrant fuit des gaz lacrymogènes fument jetés par la police macédonienne sur une foule de plus de 500 réfugiés et migrants qui protestaient contre la fermeture de la frontière gréco-macédonienne près du village de Idomeni, Grèce - Sputnik Afrique
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Une fois de plus, les migrants venant d’Afrique et du Proche-Orient ont essayé de forcer le passage à la frontière macédonienne. La police a dû répondre.

L'ex-République yougoslave de Macédoine a vu, mercredi, de nouveaux affrontements entre les migrants et la police près du camp Idoméni, rapporte le journal local Vima.

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Des dizaines de réfugiés blessés à la frontière gréco-macédonienne

Un groupe de réfugiés, mécontents de la fermeture de la frontière macédonienne, prévue par l’accord entre la Turquie et l’Union européenne, a tenté de percer la clôture, qui bloque le passage vers l’Europe. En ripostant, la police a utilisé des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour arrêter les émeutes.

Une centaine de migrants restent toujours près des clôtures et crient des slogans appelant à ouvrir la frontière.

Il y a quelques jours, lors d’affrontements, les policiers macédoniens ont également arrêté une foule de centaines de réfugiés avec du gaz lacrymogène, des grenades assourdissantes et même ont tiré des balles en caoutchouc. Selon l’organisation Médecins sans frontières (MSF) plus de 260 personnes ont été blessées.

Les autorités de Skopje déclarent qu’environ trois mille personnes ont participé aux émeutes, suite auxquels 14 policiers et neuf soldats ont été blessés, trois voitures de police et cinq véhicules des forces armées de la république ont été endommagés.

Jusqu'à récemment plus de 10.000 migrants se trouvaient dans un camp de tentes près du village d’Idoméni, situé à la frontière macédonienne et qui est devenu ces derniers mois le signe d'une crise migratoire s’aggravant. Après que l’accord entre l'UE et la Turquie ait été signé, la frontière a été fermée et les réfugiés ont commencé à quitter le camp. Aujourd’hui, encore environ 4.000 demandeurs d’asiles y demeurent.

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Erdogan menace l'Europe de rompre l'accord sur les migrants
Conformément à cet accord, la Turquie s'engage à accueillir des migrants clandestins, arrivés en Europe, en échange de réfugiés légaux. De son côté, l'UE a promis à la Turquie un financement supplémentaire de trois milliards d'euros et la reprise des négociations pour l'adhésion du pays à l'Union européenne.

L'Onu a déjà qualifié la crise migratoire que le Vieux continent traverse depuis 2015 de plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les données fournies par l'agence Frontex, l'agence qui gère les frontières extérieures de l'Europe, 1,83 million de réfugiés ont traversé de façon illicite les frontières de l'Europe.

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