Gelé depuis des décennies, le grave conflit du Haut-Karabakh est en passe de dégénérer rapidement.
En répondant à la question sur le conflit, posée lors de la ligne directe avec la population, le président russe Vladimir Poutine a affirmé qu'il n'y avait que la solution pacifique pour remédier à la situation actuelle.
"Le dirigeant qui propose la paix, je soutiendrais ses initiatives, et la Russie et M.Poutine sont les mieux placés par l'histoire pour faire en sorte que l'Azerbaïdjan cesse toute agression sur le Haut-Karabakh et indirectement sur l'Arménie", a déclaré M.Lambert, député de l'Assemblée nationale.
Selon lui, cette agression n'a pas de sens, parce que l'Arménie et l'Azerbaïdjan doivent vivre ensemble et coopérer pour que cet espace territorial devienne fort et florissant.Il estime que le Haut-Karabakh a raison de demander une autonomie et l'Azerbaïdjan devrait respecter la volonté du peuple de cette région, et rentrer dans une collaboration et une coopération au lieu d'agresser.
"Et c'est ce que le président Poutine, à mon sens, devrait pulser parce que sinon le pacifisme ne tiendra jamais face à des agressions qui n'ont pas lieu d'être dans le XXIe siècle", a indiqué le parlementaire français.
Concernant le groupe de Minsk de l'OSCE, conçu pour régler le conflit du Haut-Karabakh, coprésidé par les Etats-Unis, la Russie et la France, le député accepte son rôle important en précisant toutefois que c'est la Russie avec son poids et pouvoir moral qui doit tout de même être l'acteur principal pour trouver le moyen d'une paix avec Bakou qui tourne trop sa politique sur l'agressivité sur la base de sa puissance économique reconnue.Quant à l'agitateur secret de la nouvelle vague de tensions entre Erevan et Bakou, M.Lambert suggère que c'est la Turquie qui pourrait orchestrer des désordres dans la région.
Cependant, il est sûr que Moscou, avec sa puissance diplomatique, peut apporter une paix et couper toute provocation provenant d'Ankara.
"La volonté russe doit, je dirais même saura dépasser l'agissement que pourrait faire la Turquie. Parce que la Russie est respectée, elle est respectée par les Arméniens, respectée par les Azéris, c'est elle qui doit réussir au-delà de l'agitation que la Turquie pourrait amener dans ce territoire", a-t-il fait valoir.
Le 5 avril, un cessez-le-feu bilatéral est entré en vigueur le long de la ligne de contact dans le Haut-Karabakh.
Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en février 1988, lorsque cette région autonome principalement peuplée d'Arméniens a annoncé son intention de se séparer de la république soviétique d'Azerbaïdjan. Les hostilités dans le Haut-Karabakh ont fait environ 15.000 morts et ont contraint près d'un million de personnes à quitter leurs foyers.
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