Après la révolution de 2004, les efforts visant à éliminer la corruption et à renforcer les institutions étatiques en Ukraine se sont vite réduits à rien, écrit le Financial Times.
La division entre les anciens chefs de contestation populaire s'est soldée par l'arrivée au pouvoir de Viktor Ianoukovitch, qui a été, à son tour, renversé par une révolution "plus sanglante" de l'hiver 2013-2014, rappelle le journal britannique.Le gouvernement pro-européen formé après la chute de M.Ianoukovitch aurait atteint plus de succès que les leaders de la "Révolution orange", estime le FT, mais les réformes nécessaires continuent de traîner en longueur dans le pays.
Selon le quotidien, le nouveau cabinet de ministres ukrainien avec à sa tête Vladimir Groïssman, réputé proche du président Piotr Porochenko, sera encore moins "réformiste" que celui de son prédécesseur au poste de premier ministre Arseni Iatseniouk.Cela risque de poser de nouveaux problèmes à Kiev confronté déjà à une baisse de confiance de la part de l'Occident, indique le FT qui juge que la situation dans le pays est "bien plus dangereuse" comparée à celle d'il y a dix ans.
Auparavant, dans un entretien avec le nouveau premier ministre ukrainien, le vice-président américain Joe Biden a souligné la nécessité de mener à bien les réformes dans le pays et d'appliquer pleinement les accords de Minsk destinés à mettre fin au conflit dans le Donbass ukrainien.
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