Soutenue par plus de 55 millions d'électeurs lors de la présidentielle de 2010, Mme Rousseff a promis de se battre contre "une profonde injustice".
"Je ne me laisserai pas abattre, le combat ne fait que commencer. J'ai le courage, la force nécessaire pour affronter cette injustice", a-t-elle assuré.
Depuis plusieurs mois, l'opposition brésilienne cherche à obtenir la destitution de la présidente en fonction, soupçonnée d'avoir maquillé les comptes publics dans le but de minimiser l'ampleur de la crise économique et d'assurer sa réélection en 2014.Mme Rousseff a rappelé que les tours de passe-passe budgétaires qui lui sont reprochés "ont été pratiqués par tous les présidents avant moi et ont été considérés légaux". Elle souligne qu'il ne pèse sur elle "aucune accusation d'enrichissement illicite" et qu'elle ne possède pas de "comptes à l'étranger".
Un vote à la majorité simple des sénateurs (41 sur 81), prévu en mai, suffirait à prononcer sa mise en accusation pour "crime de responsabilité" et à l'écarter du pouvoir pendant au maximum six mois en attendant le jugement final.Mme Rousseff a rappelé son passé d'ex-guérillera marxiste torturée sous la dictature militaire: "Dans ma jeunesse j'ai affronté la dictature par conviction. J'affronte par conviction dans ma maturité un coup d'Etat, pas un coup d'Etat traditionnel (…) mais un coup d'Etat avec l'apparence d'un processus légal".
Dilma Rousseff occupe le poste de président brésilien depuis le 1er janvier 2011.
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