Dans une tribune publiée vendredi dans Le Figaro, M.Tusk a reconnu qu'au début de la crise des migrants en Europe "certains tenaient pour acquis que la vague migratoire était trop forte pour être stoppée".
Dans ce contexte, les Européens "ont fait le constat d'une impuissance et d'une incertitude croissantes", ce qui a entraîné une montée des "idées extrémistes, populistes et mêmes nationalistes" sur le continent. L'heure est venue de mettre un terme à cette situation, estime-t-il.Evoquant l'accord sur les migrants conclu entre l'Union européenne et la Turquie, Donald Tusk a souligné que ce document ne constituait pas "un modèle universel". Toujours d'après lui, l'UE doit cesser de faire des concessions en ce qui concerne la crise migratoire.
"L'expérience récente avec la Turquie montre que l'Europe doit fixer des limites claires à ses concessions. On peut négocier sur de l'argent, mais jamais sur nos valeurs", insiste le président du Conseil européen.
Auparavant, la Turquie s'est engagée à accueillir sur son territoire les migrants clandestins arrivés en Europe en échange de réfugiés légaux. Bruxelles a pour sa part promis à la Turquie un financement de 3 milliards d'euros et la reprise des négociations sur l'adhésion d'Ankara à l'Union européenne.Plus tôt dans la semaine, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a déclaré que son pays cesserait de remplir ses obligations concernant les migrants clandestins envers l'Union européenne si cette dernière ne levait pas les visas pour les Turcs en juin prochain.
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