Cette proposition venue de Téhéran et entourée d'un voile de mystère a-t-elle réellement été formulée? Cherchant à y répondre, Sputnik a contacté le conseiller du président du Majlis (parlement iranien), Hossein Sheikholeslam, qui exprime ici la position officielle de l'Iran.
"Ces informations ne correspondent pas à la réalité", assure M.Sheikholeslam.
M. Assad n'a pas demandé d'asile et n'a jamais eu l'intention de quitter son pays, indique le responsable iranien. Le Qatar, ainsi que de nombreux autres pays se sont par le passé dits prêts à accueillir le président syrien, mais Bachar el-Assad a refusé toutes leurs offres.
"Assad a déclaré qu'il était syrien, qu'il resterait dans son pays et qu'il lutterait contre le terrorisme à côté de son peuple jusqu'à la victoire ou jusqu'à ce qu'il meure sur le champ de bataille", poursuit M.Sheikholeslam.
Cette "offre iranienne" suscite également des doutes chez Reza Moghddasi, politologue et ancien chef de la principale agence iranienne de presse MehrNews.
"La proposition faite à Assad n'est plus d'actualité aussi bien pour le président syrien que pour son pays. Il n'a pas laissé son peuple comme l'ont fait de nombreux présidents renversés qui se sont enfuis dans des pays tiers. Et voici le résultat: le monde entier observe les victoires communes sur des fronts différents", résume Reza Moghddasi.