Plusieurs provinces ont été marquées par des manifestations, des émeutes et des pillages de masse. En cause, la réduction à quatre heures par jour de la fourniture d'électricité décidée par les autorités vénézuéliennes. Le pays souffre en effet de la grave sécheresse provoquée par le phénomène météorologique El Nino, particulièrement virulent en Amérique latine. Le président Nicolas Maduro a même fait appel à l'assistance internationale.
La avenida bella vista desbordada por personas que quieren un mejor futuro por eso #VenezuelaFirma pic.twitter.com/JpJxqIoFBi
— UNT Manuel Dagnino (@UNTManuelD) 27 апреля 2016 г.
"Nous avons eu des manifestations que nous qualifions de déstabilisatrices dans sept districts de Maracaibo", a indiqué Francisco Arias Cardenas, gouverneur de l'Etat de Zulia, situé au nord-ouest du Venezuela, sur sa page Twitter.
Asi amanecio #Maracaibo #Zulia en el casco central luego de las protestas del martes pic.twitter.com/AafpckFZvQ
— Lenin Danieri D (@LDanieri) 27 апреля 2016 г.
Le politicien a accusé des partis politiques vénézuéliens de droit de financer des désordres. 25 personnes ont été interpellées à Maracaibo. Les émeutes ont également frappé les Etats d'Aragua et de Vargas.
Looting continues in #Maracaibo #Venezuela. Collapse of law and order. via@Imag3n pic.twitter.com/Pl79jf3mdw
— Michael Welling (@WellingMichael) 26 апреля 2016 г.
Mais c'est l'Etat de Miranda qui a subi les troubles les plus graves, notamment des pillages de masse à Los Teques, sa capitale. C'est là que l'on recense le plus grand nombre d'interpellations, selon le portail El Nacional, avec près de 50 arrestations.
En outre, le président a demandé aux Vénézuéliens de réduire l'utilisation des appareils électroménagers, y compris des appareils de climatisation, des sèche-cheveux et des sèche-linge.
Ce rationnement de l'électricité ne concerne toutefois pas les hôpitaux, les aéroports ou les sites des forces de l'ordre et secours.