"C'est une situation qui devrait conduire les Etats européens à se rebeller, à taper du poing sur la table. C'est une situation inédite depuis 30 ou 40 ans, on ne dit rien et on continue à discuter de ce traité de libre-échange", a-t-il indiqué, cité par l'AFP.
Au lendemain des révélations de Greenpeace, M.Fillon est loin d'être le seul à exprimer son indignation.
L'arrêt des négociations est "l'option la plus probable" aujourd'hui, a prévenu sur Europe 1 le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl, qui avait déjà émis de sérieux doutes ces dernières semaines sur l'issue des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique (TTIP ou Tafta), commencées il y a près de trois ans.
"Il ne peut pas y avoir d'accord sans la France, et encore moins contre la France", a-t-il affirmé, fustigeant "l'état d'esprit des Etats-Unis" et laissant entendre que son gouvernement pourrait bloquer le TTIP.Pour Vivien Pertusot, directeur de l'Institut français des relations internationales (IFRI) à Bruxelles, les déclarations françaises ne vont pas empêcher pour autant la poursuite des négociations.
"Quand la Commission s'empare d'un sujet, elle va généralement jusqu'au bout. Il est donc difficile d'envisager un arrêt pur et simple des négociations dans les prochains mois", a-t-il expliqué à l'AFP.
Mais la position de Paris pourrait compliquer les négociations en cours, selon cet expert.
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