Une Britannique licenciée pour avoir refusé de porter des talons

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Nicola Thorp, une jeune réceptionniste intérimaire qui travaillait chez PricewaterhouseCoopers (PwC), a été renvoyée de son travail parce qu'elle ne portait pas de talons, rapporte la presse londonienne.

La jeune Londonienne Nicola Thorp avait décroché, en tant qu'intérimaire, un poste de réceptionniste chez PwC. Elle a été renvoyée dès son premier jour de travail par son supérieur pour avoir refusé de porter des talons au bureau. 

Lors de son premier jour de travail, la jeune femme de 27 ans portait des chaussures plates, alors qu'elle aurait dû, selon son supérieur, porter des talons de 5 à 10 cm de haut pour travailler. 

La nature discriminatoire de cette règle a révolté Nicola Thorp, qui a immédiatement demandé à son chef pourquoi les hommes étaient autorisés à porter des chaussures plates au travail. 

Frédéric Desnard - Sputnik Afrique
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"Mon supérieur m'a alors dit que je risquais d'être licenciée si je n'allais pas m'acheter une paire de talons hauts. J'ai refusé et ils m'ont renvoyée", a-t-elle raconté aux journalistes. 

Ainsi, Nicola Thorp est rentrée chez elle sans job, et sans que sa journée ne soit payée.

Suite à cet incident fâcheux, la Britannique a publié sur le site Parliament.uk une pétition afin d'interdire aux entreprises de forcer les femmes à porter des talons au travail. 

"Une femme devrait avoir le choix de décider si elle souhaite porter des talons ou des chaussures plates, en fonction de ce qui est plus confortable ou pratique pour sa profession", a-t-elle expliqué pour justifier sa démarche. 

La pétition doit atteindre 10.000 signatures pour obtenir une réponse du gouvernement. A 100.000 signatures, elle sera automatiquement discutée au parlement. 

En septembre 2015, la compagnie aérienne ExpressJet, basée à Atlanta, a renvoyé une hôtesse de l’air musulmane, Charee Stanley, parce qu’elle avait refusé de servir de l’alcool, une pratique qui va à l’encontre de ses croyances religieuses. L'intéressée a déposé une plainte pour discrimination auprès de la Commission pour l’égalité des chances au travail (Equal Employment Opportunity Commission), déclarant vouloir faire son travail sans devoir servir de l’alcool. Selon Charee Stanley, personne ne devrait avoir à choisir entre carrière et religion.  

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