Terre gratuite: un quart des Japonais aimeraient déménager en Russie

© Sputnik . Alexandre Lyskine / Accéder à la base multimédiaУссурийская тайга
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25% des Japonais ayant pris part à un sondage mené par l'agence Sputnik se sont déclarés prêts à s'installer dans l'Extrême-Orient russe si l'on leur offre de la terre gratuite.

Le 14 mai dernière, le site japonais de l'agence Sputnik a publié sur son compte Twitter un sondage invitant ses lecteurs à répondre s'ils étaient prêts à déménager vers l'Extrême-Orient russe pour recevoir un hectare de terre gratuit.

​Au total, près d'un millier de personnes (24% de ceux ayant répondu) se sont déclarés disposés à réaliser une telle démarche.

"S'il s'agit de la Russie, je suis prêt à déménager!", exclame un des internautes.

​Les sondés se sont toutefois déclarés repoussés par les conditions naturelles difficiles de l'Extrême-Orient russe:

"C'est un endroit où il fait tellement froid qu'il est impossible d'y déménager", écrit un sondé.

​"Il faut avoir de la force pour résister à une telle froideur, seuls les personnes en pleine santé peuvent être intéressées par une telle proposition", estime un autre.

​Certains sont découragés par l'absence dans la région des entreprises commerciales qui leurs sont habituelles:

"Si Amazon et Yodobashi (grands magasins d'électronique) travaillaient là-bas, ce serait possible", explique un utilisateur.

​Auparavant, 78% des lecteurs du journal britannique Daily Express se sont déclarés prêts à émigrer en Russie en échange d'un terrain gratuit.

Le 2 mai dernier, le président russe Vladimir Poutine a signé une loi offrant un hectare de terres arables à chaque citoyen russe souhaitant s'installer à l'Extrême-Orient.

La "Loi sur un hectare en Extrême-Orient" prévoit l'attribution gratuite et pour une période de cinq ans de terrains d'une superficie d'un hectare aux citoyens russes qui s'installent en Iakoutie, au Kamtchatka, dans les territoires du Primorié, de Khabarovsk, les régions de l'Amour, de Magadan et de Sakhaline, dans la région autonome juive (du Birobidjan) et le district autonome des Tchouktches.

Le terrain pourra devenir la propriété de l'utilisateur au bout de cinq ans s'il est exploité, sinon il sera confisqué.

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