Staline, vodka, armes nucléaires: comment ne pas écrire sur la Russie

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De l'abondance des références à "Guerre et paix" aux hostilités russes, le correspondant du Guardian déboulonne les stéréotypes les plus indécrottables sur la Russie.

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Il manque quelque chose... Encore une agence pour lutter contre la propagande étrangère!
Pouvez-vous imaginer une Russie sans ours, sans vodka ou sans Kalachnikovs? Si ce n'est pas le cas, on a des mauvaises nouvelles pour vous: vous êtes totalement contaminé par les articles sur la Russie publiés par les médias occidentaux.

Jim Kovpak, auteur de l'article publié dans le Guardian, se pose la question de savoir pourquoi les Européens s'étonnent du fait que la Russie soit "si différente de l'Occident". Selon lui, la réponse peut être trouvée dans les 70 ans de la période soviétique, alors que le pays était dirigé par un système radicalement différent.

"La Russie est si extrême". Voilà une autre de ces idées reçues qui confinent au fétichisme. Selon l'auteur, les journalistes expatriés s'accrochent à ce cliché dans le désir inavoué de paraître plus increvables aux yeux de leurs lecteurs occidentaux.

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Pourquoi faut-il blaguer sur les Russes?
Le fait est, selon le journaliste du Guardian, que les médias occidentaux aiment bien pimenter leurs articles non seulement de clichés usés jusqu'à la corde, mais également d'une foultitude de mots et de références aléatoires russes: Staline, vodka, gopniks, pelmeni, matryochka, armes nucléaires ou Poutine… même si leur article n'a rien à voir avec ces objets ou personnalités.

Imaginez qu'un étranger adopte ce type de perspective vis-à-vis de votre pays.

"Si c'est agaçant quand vous l'appliquez à votre pays, alors c'est agaçant lorsque c'est appliqué à la Russie ou n'importe où ailleurs", explique M.Kovpak.

L'auteur note également que ces journalistes aiment faire des références inutiles à la littérature classique russe: est-il vraiment nécessaire, interroge-t-il, de comparer le métro de Moscou à l'heure de pointe à la bataille d'Austerlitz, ou voulez-vous plutôt que tout le monde sache que vous avez lu le roman de Léon Tolstoï?

"Les Russes sont très fiers de leur littérature classique, et une bonne connaissance de celle-ci vous aidera certainement à vous faire des amis. Mais il faut se rappeler qu'il est préférable de laisser l'histoire aux historiens, et non pas aux romanciers", souligne-t-il.

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