"Ils n'étaient pas sincèrement intéressés à aider la Russie à devenir une démocratie forte et stable. Ils pensaient qu’ils l’avaient amputée de ses territoires. Finalement, ils ont anéanti la confiance que nous avions construite", a-t-il déclaré dans un entretien au Sunday Times.
Le dernier dirigeant de l'URSS a commenté un des moments charnières des relations entre la Russie et l'Occident: le rattachement de la Crimée, qu'il a d'ailleurs approuvé.
"J'ai toujours été partisan de la libre-expression de la volonté du peuple et en Crimée, la majorité de la population s'est prononcée pour la réunification avec la Russie", a-t-il dit.Il a ajouté qu'à la place de Vladimir Poutine, il aurait fait la même chose dans cette situation.
En ce qui concerne la chute de l'Union soviétique, son ex-président a noté qu'il avait toujours voulu la réformer, mais n'avait jamais cherché sa désintégration.
"Je regrette qu'une grande puissance ayant des possibilités et ressources immenses ait disparu. Mais à dire vrai, si j'étais resté au pouvoir, elle aurait continué d'exister", a conclu Mikhaïl Gorbatchev.
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