Le Federal Bureau of Investigation (FBI) et l'Institut national des standards et technologies ont mis au point une intelligence artificielle capable de reconnaître les détenus par les fragments de leurs tatouages, mais aussi définir l'appartenance de leurs détenteurs à des groupes criminels.
Lors des tests, le système a analysé les tatouages de 15.000 personnes séjournant ou ayant séjourné en prison. La deuxième étape des tests est prévue pour la seconde moitié de 2016. Elle concernera 100.000 photos de tatouages de criminels américains.
Cependant, l'ONG Electronic Frontier Foundation a jugé incorrect de transmettre les photos de détenus à des personnes tierces pour analyse. En outre, certains tatouages contiennent des informations personnelles, comme les noms des proches ou les dates de naissance.
Qui plus est, ce genre d'études risque de porter atteinte à des personnes innocentes, car il est impossible de garantir la précision de leurs résultats, avertissent les militants.
L'utilisation de ce genre d'identification sera encore débattue par l'Electronic Frontier Foundation, l'Institut national des standards et technologies et le gouvernement, qui devront juger de son caractère éthique, indique Engadget.