La société FireEye Inc. chargée de la cybersécurité a annoncé dans son rapport que l'activité des hackers chinois agissant contre les USA s'était réduite de 90% depuis deux ans, ce qui s'explique essentiellement par les accords entre Pékin et Washington, soulignent des experts en sécurité cybernétique aux USA.
En septembre 2015, le président chinois Xi Jinping s'est rendu aux USA où il a déclaré que la Chine s'opposait au vol de secrets commerciaux via le piratage cybernétique. Les deux pays se sont mis d'accord pour trouver une approche commune de la cybersécurité dans l'intérêt du secteur commercial, mais ils n'ont pas mentionné la restriction portant sur le renseignement d'Etat. Xi Jinping a promis de coopérer avec les Etats-Unis dans la lutte contre les crimes cybernétiques.
Dans le même temps, les autorités américaines font remarquer qu'il est trop tôt pour parler de respect à part entière des accords par la Chine.
Plusieurs sociétés ont annoncé que des hackers chinois, en renonçant au vol de la propriété intellectuelle aux USA, se sont tournés vers l'espionnage politique et militaire en Russie, en Ukraine, au Moyen-Orient, ainsi qu'au Japon et en Corée du Sud.
L'un des groupes de hackers, connu comme Mirage et APT 15, a cessé ses attaques contre le secteur énergétique aux Etats-Unis et s'est concentré aujourd'hui sur les établissements gouvernementaux et diplomatiques en Russie et dans la CEI, a déclaré l'expert de Kaspersky Lab Kurt Baumgartner.
A maintes reprises, la Chine a été qualifiée par les USA d'une des principales menaces cybernétiques. En novembre 2011 déjà, la direction du contrespionnage national rapportait dans son rapport au Congrès que les hackers cherchaient surtout à pirater des serveurs contenant des informations économiques et militaires.
La Chine de son côté a plusieurs fois nié son implication dans toute forme de délits dans l'espace cybernétique et pointé l'activité américaine sur l'Internet chinois.