Le couple Gonzalez, qui a perdu sa fille dans des attentats de Paris, affirme que Twitter, Google et Facebook ont été négligents en permettant à Daech de créer des comptes pour promouvoir l'extrémisme en ligne et recruter de nouveaux combattants dans ses rangs.
"C'est une bataille difficile avec ces trois grandes entreprises. Je pense que ces sociétés ne seront pas autorisées à conserver l'approche avec laquelle elles s'étaient occupées du terrorisme par le passé. Donc, que l'action en justice soit gagnée ou perdue, la société va y gagner, parce que les choses vont changer pour le mieux. Tout le monde va y gagner", a-t-il déclaré.
En outre, le père de la victime a déclaré que YouTube, qui appartient à Google Inc., a tiré profit de placements publicitaires dans les vidéos publiées par Daech, explique le père.
Le 13 novembre 2015, la France a été secouée par une série d'attaques d'une ampleur sans précédent. Des assaillants ont tué 130 personnes et en ont blessé 352 autres à six endroits distincts, notamment au Bataclan, une salle de spectacles de la capitale. Revendiqués par le groupe terroriste Daech, les attentats ont indigné la communauté internationale et ont incité plusieurs pays à renforcer considérablement leur sécurité.