Ce projet scandaleux a déjà provoqué des protestations d'envergure engageant des milliers de manifestants à travers les pays européens. Selon Donald Trump, les Etats-Unis ont également de fortes raisons d'y renoncer.
"Nos politiciens promeuvent activement une politique de globalisation. Ils donnent nos emplois, notre fortune, nos fabriques au Mexique et à d'autres étrangers. La globalisation est promue par l'élite financière. Des gens très riches qui payent les politiciens. J'ai été l'un d'entre eux. Je n'ai pas envie de parler de ça, mais j'en étais. Et c'est la raison pour laquelle des millions de nos ouvriers sont obligés de vivre dans la pauvreté", a déclaré le milliardaire.
Le scandale d'espionnage a quelque peu ébranlé la confiance entre Washington et Bruxelles. La publication des documents de Wikileaks a prouvé que les services secrets des Etats-Unis avaient espionné les pays de l'Union européenne, dont l'Allemagne, la France et l'Espagne
Les discussions sur la création du Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement se passaient dans le plus grand secret. Plusieurs eurodéputés et ministres des pays de l'UE ignoraient complètement la teneur de ces discussions. Il était interdit aux députés de divulguer l'information concernant le contenu des documents, de prendre des notes, de faire des photocopies. Cependant, en mai dernier, une fuite a eu lieu quant au contenu des négociations entre l'Union européenne et les Etats-Unis.
"Suite à la divulgation par Greenpeace de documents secrets sur le TTIP, les citoyens ont compris ce que cet accord signifiait en réalité: que le TTIP détruirait l'agriculture européenne, qu'il donnerait le feu vert aux plantes génétiquement modifiées en Europe, ce qui est mauvais pour la santé publique, que les sociétés internationales américaines domineraient en Europe, ce qui conduirait à la fermeture de petites entreprises européennes, que le TTIP allait à l'encontre des droits du travail des citoyens, qu'il présentait une menace pour l'environnement, que les compagnies transnationales pouvaient traduire les pays-membres de l'UE en justice et obtenir réparation", a indiqué Notis Marias, député indépendant grec au sein du Parlement européen.