Moscou et Ankara relancent leur "groupe de travail sur la lutte antiterroriste"

© AFP 2023 ALEXANDER NEMENOVSergueï Lavrov et Mevlut Cavusoglu
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Le dialogue entre la Russie et la Turquie, qui avait été rompu, a repris et leurs relations reviennent à ce qu'elles étaient auparavant, se félicitent les chefs de diplomatie russe et turc Sergueï Lavrov et Mevlut Cavusoglu.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue turc Mevlut Cavusoglu ont convenu vendredi, en marge de l'Assemblée générale de l'Organisation de coopération économique de la mer Noire (OCEMN), de relancer le groupe de travail sur la lutte antiterroriste. 

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"Nous avons créé avec la Turquie un groupe de travail sur la lutte antiterroriste, composé de représentants de nos ministères des Affaires étrangères et services secrets. Son travail a été gelé depuis sept mois, mais aujourd'hui, nous avons convenu de le relancer", a annoncé M.Lavrov devant les journalistes à Sotchi. 

Et d'espérer que Moscou et Ankara pourraient s'entendre sur le règlement de la situation en Syrie, y compris sur le problème de la frontière syro-turque. 

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Selon le ministre russe, il s'agit notamment de ne pas permettre aux organisations terroristes en Syrie de se servir du territoire turc comme d'une base arrière. 

Son homologue turc Mevlut Cavusoglu a indiqué pour sa part qu'Ankara et Moscou n'avaient pas de divergences quant à l'évaluation des groupes d'opposition ou terroristes en Syrie. 

"Je ne pense pas qu'il y ait des différences d'appréciation entre la Russie et la Turquie en ce qui concerne les groupes terroristes. Il y a des groupes d'extrémistes, il y a ceux de l'opposition modérée et, dans certains endroits, ils sont mélangés", a-t-il estimé, en précisant que Daech et le Front al-Nosra étaient des groupes terroristes. 

Lors de la brouille diplomatique, provoquée par la destruction fin novembre d'un bombardier russe abattu par des F-16 turcs au-dessus de la frontière syrienne, le président russe Vladimir Poutine avait publiquement accusé son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et sa famille de profiter de la contrebande de pétrole à laquelle se livrent les djihadistes de Daech.

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