La commission dirigée par l'ancien vice-ministre permanent des Affaires intérieures du Royaume-Uni John Chilcot, étudie la légalité des ordres sur la participation à l'invasion de l'Irak. Les dernières audiences publiques ont eu lieu en 2011, cependant, la publication des résultats a à plusieurs reprises été reportée depuis lors.
Découvrez l'entretien à Sputnik de la mère du plus jeune soldat britannique à mourir en Irak Janice Procter:
"Je me sens inquiète [au sujet du rapport], mais qu'est-ce que j'ai pu apprendre d'un document de 150 pages en deux heures?
"J'ai pensé lorsque Sir John Chilcot est venu à bord, ça y est, nous allons enfin obtenir des réponses et je pourrai enfin enterrer les démons et la mort de mon fils, mais cela ne s'est pas passé ainsi. Je n'attends rien de plus qu'une nouvelle version plus longue avec plus de mensonges".
"Comment dites-vous +je suis désolé+ aux morts? Comment dites-vous +désolé+ à un parent? Si c'était une guerre légale, pourquoi y a-t-il eu du retard, pourquoi les déclarations ont-elles été modifiées?"
"Je suis fière de mon fils qui a porté son uniforme et qui a lutté pour la reine et le pays, mais ce rapport ne redonnera pas la vie à mon fils, il ne restituera pas les 178 autres vies non plus".
"Nous sommes toujours des familles en deuil, le retard de ce rapport a prolongé la douleur à laquelle nous sommes confrontés chaque jour".
"J'accuse Tony Blair de la mort de mon fils. Tony Blair les a envoyés, Tony Blair a réalisé les accords et il a envoyé nos enfants à la boucherie".
"La seule façon pour moi de tourner la page de la mort de mon fils, c'est que justice soit faite. Je comprends que l'enquête Chilcot ne soit pas un tribunal, mais je pense qu'il doit à ces 179 vies un peu de justice"."Mon fils voulait porter cet uniforme et en être fier, il voulait faire son travail, mais dans une guerre juste, pas une guerre illégale".
"Nous aurions pu accepter beaucoup de choses si la guerre avait été légale, qu'ils soient morts pour la reine et le pays, qu'ils soient morts en héros, mais tant de choses ne sont pas légales, les revendications des armes de destruction massive, le manque d'équipement. Ce à quoi nous sommes confrontés, c'est qu'il n'y a personne pour répondre aux questions et personne pour nous dévoiler la vérité".
"Les mensonges ne font que rendre nos vies plus dures".
"La mort d'un enfant est un très long chemin. Je ne dirais pas que nos enfants sont oubliés… Ils sont nos enfants et l'amour d'une mère va bien au-delà de la tombe ".
"Je suis forte, mais j'ai dû l'être. J'ai appris à travers l'histoire et la perte de mon fils que je dois vivre avec"."Si les enfants de Tony Blair avaient été envoyés au front comme nos enfants, aurait-il dû mener le même combat que nous et attendre aussi longtemps ce rapport? Je ne le pense pas. Pourquoi y-a-t-il une règle pour nous et une règle pour lui? Qu'est-ce qui le met au-dessus de la loi?"
"M. Blair doit à nos enfants une réponse et en tant que parents, nous méritons l'honnêteté."
PM: We can't turn back the clock. But we can ensure that lessons from the Chilcot report are learnt and acted on.
— UK Prime Minister (@Number10gov) 6 июля 2016 г.
Au Royaume-Uni, dans le cadre de l'enquête sur la légalité de la participation des troupes britanniques dans la guerre en Irak, 29 lettres de l'ex-premier ministre britannique Tony Blair à l'ancien président américain George W. Bush ont été déjà publiées le 5 juillet.
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