Il y a deux ans, un journaliste russe a fait la connaissance d'un volontaire d'extrême droite américain qui combattait dans le Donbass contre les forces des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
Au début, l'Américain a servi dans une unité que l'on pourrait qualifier d'armée privée, touchant près de 400 dollars par mois, plus 40 dollars pour chaque jour passé sur la ligne de front. Ensuite, il est passé sous le drapeau du Pravy Sektor, où son service était gratuit. Malgré tout, il restait persuadé que, pour lui, l'essentiel était "l'idée" et non plus l'argent.
Toutefois, après avoir passé plusieurs semaines au sein des combattants du Pravy Sektor, l'Américain a accepté une interview avec un journaliste russe.
"Je suis arrivé à Kiev le 6 juin et j'ai été accueilli par les gars du Pravy Sektor. Ma première journée a été formidable, on s'est bien diverti. Mais ensuite, on a pris le train pour Krasnoarmeïsk (ville contrôlée par Kiev). Au début, tout était très bien, des journalistes nous interviewaient, on se promenait dans la ville, on faisait des achats. Toutefois, je suis rapidement devenu le témoin de scènes très désagréables. Ainsi, des combattants du Pravy Sektor tabassaient, pour s'amuser, des civils, violaient des mineures. Ces soi-disant militaires se conduisaient comme de vrais coupe-jarrets. En plus, ils buvaient beaucoup trop d'alcool et j'ai commencé à avoir peur pour mon derrière. Parfois, les coups de feu retentissaient de toutes parts, les soldats s'étant mis à tirer sur tout ce qui bougeait. Un soldat a laissé tomber un grenade et il a été littéralement mis en pièces par l'explosion", raconte l'Américain.
Selon lui, de nombreux combattants du Pravy Sektor sont des racistes prêts à tuer rien que pour la couleur de la peau.
'Malheureusement, parmi les combattants du Pravy Sektor il y a de très nombreux néonazis qui ne s'en cachent pas et dont les opinions sont odieuses même pour une personne comme moi. Mais cela, ce n'est qu'une partie du malheur… Il y a, au sein des combattants, beaucoup trop d'anciens repris de justice. Je ne vais pas mâcher mes mots: ces gens, c'est la lie de notre planète!", a martelé l'Américain.
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