Des rebelles turcs auraient servi dans les forces de l'Otan

© REUTERS / Murad SezerCoup d'Etat en Turquie
Coup d'Etat en Turquie - Sputnik Afrique
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Dans le cadre des purges effectuées suite au putsch avorté, la Turquie a arrêté des rebelles qui avaient servi dans le bataillon turc au sein des forces de l'Otan au Kosovo.

Un grand nombre d'officiers qui avaient servi dans le bataillon turc des forces de l'Otan et avaient pris part à la mission de l'UE à Prizren, au Kosovo, ont été détenus pour participation à la tentative de coup d'Etat, rapporte l'agence Anadolu se référant à un fonctionnaire turc ayant servi au Kosovo pendant une longue période.

Selon l'informateur de l'agence, l'organisation FETO dirigée par Fethullah Gulen, l'ennemi jugé du président turc accusé d'être l'instigateur du putsch avorté, a utilisé le Kosovo comme "un centre de réhabilitation".

"Le fait que certains militaires, participants du coup d'Etat avorté, ont auparavant servi au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine renforce les soupçons selon lesquels l'organisation terroriste FETO œuvrait dans ces pays en toute liberté. Le Kosovo et l'Albanie ne peuvent pas prendre des mesures qui dépassent les frontières de la politique intérieure américaine, et compte tenu l'appui de Washington envers le chef de FETO, les pays mentionnés peuvent servir de fief pour une organisation terroriste", déclare l'agence.

Riot police officers walk by the headquarters of Zaman newspaper in Istanbul, Sunday, March 6, 2016. - Sputnik Afrique
Turquie: mandats d'arrêt contre 47 journalistes
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, des militaires turcs ont tenté de perpétrer un coup d'Etat dans le pays. Selon Ankara, la rébellion avortée a fait 246 morts parmi les civils, ainsi que plus de 2.000 blessés.

Le 19 juillet, le régulateur turc des médias audiovisuels, avait retiré leur licence à de nombreuses chaînes de télévision et de radio soupçonnées de soutenir le réseau de l'imam en exil Fethullah Gulen. Cette décision concernait 24 chaînes de télévision et radios et 34 journalistes, considérés proches de ce religieux. Ils avaient été privés de leur carte de presse.

Les autorités ont suspendu, interpellé ou placé en détention plus de 60.000 militaires, policiers, magistrats, enseignants, fonctionnaires et autres personnes dans les jours qui ont suivi l'échec du coup de force.

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